Ces conseils en communication scientifique ne sont ni exhaustifs ni universels. Ils reflètent notre expérience et notre approche de la valorisation scientifique, mais chaque projet est unique. Il n’existe pas de recette toute faite : il est essentiel d’adapter les outils et les stratégies de communication en fonction des spécificités de la recherche, des publics cibles et des objectifs.

La flexibilité et l’écoute restent les meilleures alliées pour réussir à valoriser une recherche de manière authentique et impactante.

10 Conseils Clés pour la Valorisation de la Recherche Scientifique

1. Pratiquer l’écoute active
L’écoute active est essentielle, surtout en sciences sociales, où la compréhension des enjeux humains est cruciale. En tant que communicant scientifique, être à l’écoute des chercheurs, des publics et des tendances émergentes vous permet d’adapter les messages en fonction des besoins spécifiques de chacun. Cette écoute attentive est particulièrement nécessaire pour des projets en sciences sociales sensibles (santé, santé mentale…) et sur les sujets très clivants (sciences environnementales par exemple).

2. Maintenir une veille technologique permanente
L’innovation technologique est un atout majeur pour la communication scientifique. Il est indispensable de suivre de près les évolutions comme l’intelligence artificielle (IA) et les nouvelles formes de visualisation de données (datavisualisation). Ces outils permettent de créer des contenus plus interactifs et immersifs, rendant la science plus accessible et attrayante pour le grand public. La veille technologique vous garantit d’utiliser les meilleures techniques pour transmettre des savoirs complexes.

3. Collaborer avec des artistes pour une identité visuelle forte
Dans un paysage où les visuels standardisés sont de plus en plus omniprésents, faire appel à des artistes permet de créer des œuvres à forte identité. En intégrant des artistes dans les projets de communication scientifique, vous donnez à votre travail une singularité et un impact émotionnel. Ces collaborations valorisent la recherche par l’esthétique et permettent de marquer durablement les esprits. Il faut également trouver les métaphores adaptées et parler clairement ! Par exemple, comment expliqueriez-vous à un ami comment déployer son parachute ?

bande dessinée scientifique trois petits points

4. Créer des supports visuels avec une rigueur scientifique
Chaque support de communication, qu’il s’agisse de vidéos, d’infographies ou de bandes dessinées, doit conserver une rigueur scientifique tout en restant accessible. Travailler avec les chercheurs pour traduire leur travail sans le dénaturer est fondamental. Il faut savoir équilibrer la précision des informations et l’engagement visuel pour créer des contenus à la fois fiables et attractifs. Cela demande souvent de nombreux aller-retours avec les scientifiques pour valider les scénarios et les story-board.

5. Soigner la médiation entre chercheurs et publics
La médiation entre chercheurs et publics demande parfois beaucoup d’empathie ! Un dossier de recherche ne se conçoit pas de la même manière qu’une vidéo ou une bande dessinée. Les chercheurs peuvent être troublés par l’utilisation de leurs idées et de leurs travaux lorsqu’ils sont adaptés sur d’autres supports. Une communication soignée est donc fondamentale.

6. Utiliser des narrations attractives pour captiver l’audience
La communication scientifique est aussi une affaire de storytelling. Raconter une histoire aide à rendre des sujets complexes plus accessibles et engageants. Il est important de créer une narration qui capte l’attention tout en transmettant les informations scientifiques avec clarté et précision. Cela peut passer par l’usage de personnages, de métaphores ou de récits inspirants. Les fils directeurs sont multiples : ils peuvent être un personnage, un lieu, une anecdote. Parfois, partir du quotidien est la façon la plus efficace de traduire un mécanisme complexe.

7.Penser la diffusion en amont
Une belle vidéo ou une infographie de qualité ne suffisent pas à elles seules. Il est crucial de penser dès le départ à la stratégie de diffusion. Choisir les bons canaux de communication (réseaux sociaux, plateformes scientifiques, médias traditionnels) et cibler les publics adéquats garantit que le message atteindra ceux qui en ont besoin. Sans cette réflexion, même le meilleur contenu risque de passer inaperçu ! Et c’est bien dommage… Trois Petits Points diffuse gratuitement vos projets de communication en santé globale, dans le cadre du respect de notre ligne éditoriale. Pour plus d’infos, contactez-nous vite !

8. Diversifier les formats de communication
Chaque public a ses préférences en matière de consommation de contenus. Il est donc recommandé de varier les formats : articles, podcasts, vidéos, infographies, bandes dessinées, etc. Cette diversification permet d’atteindre différents types de publics et de s’adapter aux habitudes médiatiques de chacun. La souplesse dans les formats rend la recherche plus accessible à un public plus large. Chez Trois Petits Points, nous proposons le plus souvent deux formats, vidéo et bande dessinée, ou application et jeu de société,etc… À vous de trouver le bon mix pour votre projet…

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9. Adapter le langage scientifique
La vulgarisation scientifique repose sur la capacité à simplifier sans trahir. Il est crucial d’adapter le vocabulaire utilisé pour qu’il soit compréhensible par un large public, tout en évitant les raccourcis trompeurs. Le langage doit rester clair et précis, avec des métaphores et des exemples concrets pour illustrer les concepts abstraits. Vérifiez toujours chaque scénario en le faisant lire à une personne correspondant à la cible du projet. À vos enfants, à des personnes ne connaissant rien du projet.

10. Mesurer l’impact de la communication scientifique
Enfin, il est important de mesurer l’impact des actions de communication scientifique. Utiliser des indicateurs comme les vues, les partages, les interactions sur les réseaux sociaux ou encore les retours des publics permet de comprendre ce qui fonctionne et ce qui doit être amélioré. Cette évaluation continue est clé pour adapter et optimiser les stratégies de valorisation de la recherche.

Ces 10 conseils visent à renforcer l’efficacité de la communication scientifique, en alliant rigueur scientifique, écoute active et créativité artistique, pour valoriser au mieux la recherche scientifique auprès de tous les publics.

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