La science, par nature, repose sur des concepts abstraits, des données complexes et des théories parfois difficiles à saisir pour le grand public. Or, la compréhension et l’accessibilité de ces connaissances sont primordiales dans un monde où la science joue un rôle clé dans la prise de décisions politiques, sociales et environnementales. C’est ici que l’art entre en scène : les images d’artistes apportent une dimension humaine, émotionnelle et accessible à ces savoirs scientifiques, qui ne se traduisent pas toujours facilement en mots. Plus, ils sont complémentaires des données chiffrées en apportant une information sensible : témoignages, formes, couleurs, rythmes… Une information, qui , parfois, ne peut pas être transmise que par des chiffres.
Les artistes proposent une traduction visuelle et émotionnelle.
Là où les chiffres ou les équations peuvent capter l’attention, une image bien conçue peut évoquer des émotions, un vécu, une réalité qui peut-être pourrait soit appuyer les informations chiffrées ou analysée, parfois la nuancer ou la contredire. L’art se laisse également plus difficilement manipuler que les chiffre, qui sont utilisables à ses propres fins. En ce sens, l’art peut être parfois plus « juste » que les chiffres. En sciences sociales, par exemple, on peut imaginer qu’un témoin ne souhaite pas délivrer une information. Un questionnaire en texte, une note à attribuer, donnera moins d’informations, on des informations moins justes, qu’un regard furtif capté par une caméra. Le temps qui passe s’exprime parfois mieux en rythme (dans une vidéo, ou par des procédés artistiques en dessin ou en bande-dessinée) qu’en données chiffrées.Une mesure du temps, ce n’est pas une « expérience » du temps. L’art aide à combler ce fossé entre la complexité scientifique et l’expérience que l’on fait de cette complexité.
De plus, les artistes ré-interprètent les concepts scientifiques, apportant parfois des perspectives inédites. Leur vision créative permet parfois aux chercheurs eux-mêmes de voir leurs travaux sous un angle nouveau. En simplifiant et en stylisant certains aspects, l’art permet d’éclairer des points-clés, mettant en lumière ce qui est essentiel et facilitant la communication des idées principales. En sciences sociales, ces informations émotionnelles peuvent révéler des nouvelles pistes de recherche.
Nos dessinateurs : Valentina Principe, Jérémie Camus, Jérôme Laniau, Morgane Grosset…
L’impact des images artistiques sur la médiation scientifique.
En associant des œuvres d’art comme l’illustration, le motion design ou même les arts vivants aux messages scientifiques, les chercheurs et communicants scientifiques parviennent à capter l’attention d’audiences plus larges, qui ne s’intéresse pas nécessairement à la science. L’art peut rendre des sujets complexes compréhensibles, et c’est déjà beaucoup. Mais encore faut-il avoir envie de comprendre : lié à une pratique artistique, il a une seconde vie. Celui qui s’intéresse à l’œuvre va s’intéresser à son sujet. L’objet qui nait de la rencontre entre art et sciences pose en réalité deux questions, ou tente d’y répondre. Il crée un lien émotionnel et intellectuel avec le spectateur.
Enfin, dans le contexte actuel, où la désinformation peut se propager aussi rapidement que les faits scientifiques, l’utilisation de l’art pour transmettre des messages fiables est un véritable enjeu.
vidéos en animation
L’agence Trois Petits Points se spécialise dans la communication scientifique à travers des créations visuelles innovantes, telles que des motion design et des films d’animation faits main. Nous avons collaboré avec des laboratoires de renom tels que le CNRS, l’INSERM, l’INRA, ou encore la Cité des Sciences, qui nous font confiance pour traduire leurs recherches complexes en œuvres visuelles percutantes et accessibles.
