Les stratégies de communication scientifique sont essentielles pour rendre les recherches accessibles au public. Elles permettent de transmettre des concepts complexes de manière claire et engageante, que ce soit dans les sciences dites « dures » ou en sciences sociales. Dans chaque domaine, la clé réside dans l’adaptation du message selon le public cible.
Qu’il soit composé de chercheurs, d’étudiants ou du grand public, ce ne sera jamais la même façon de traduire le message. Pour l’agence de communication scientifique Trois Petits Points, la clé est donc de porter toute son attention sur notre capacité à savoir écouter son public
Adapter le discours au public cible
La première étape dans une stratégie de communication scientifique efficace consiste à bien définir le public. En fonction des connaissances préexistantes du groupe visé, il est crucial d’ajuster le niveau d’expertise. Par exemple, une valorisation de la recherche destinée à des chercheurs se doit d’être plus technique, tandis que pour le grand public, il faut simplifier à l’extrême sans compromettre la rigueur scientifique.
En sciences sociales, cela est tout aussi important, mais il faut de plus tenir compte des contextes culturels et des enjeux sociaux. Simplifier les théories sociales tout en respectant leur complexité est un défi majeur dans le monde d’aujourd’hui. Il s’agit d’expliquer des phénomènes tels que les inégalités, l’inclusion ou l’impact des politiques publiques sans tomber dans la simplification excessive.
L’objectif pédagogique : vulgariser sans dénaturer
Le cœur de la communication scientifique est la vulgarisation. L’objectif est de rendre la science accessible tout en conservant la précision et la rigueur des recherches. Cela nécessite une profonde compréhension des sujets abordés, mais aussi des compétences en pédagogie pour structurer l’information de manière claire et logique. Chez la société de communication scientifique Trois Petits Points, nos gestionnaires de projets, nos développeurs et nos intervieweurs sont des scientifiques ! (Niveau Licence biologie, physique, informatique, Master de médiation scientifique…). Le but n’est pas seulement d’informer, mais aussi de stimuler l’intérêt pour la science, en particulier auprès du grand public et des jeunes générations.
En sciences sociales, cet objectif prend une dimension supplémentaire : celle de sensibiliser. Il s’agit d’encourager la réflexion sur des questions sociétales telles que l’éducation, l’inclusion, la gestion des émotions, les inégalités économiques ou les enjeux environnementaux. La communication scientifique dans ce domaine ne doit pas seulement informer, mais aussi inciter au débat et à la réflexion critique.
Le multimédia, un outil clé
Les supports multimédias sont au cœur des stratégies de communication scientifique modernes. Vidéos explicatives, podcasts, infographies, bandes dessinées, et applications en ligne sont autant d’outils permettant de toucher un large public. Ces formats permettent de transformer des notions abstraites ou techniques en contenus visuels et sonores plus facilement appréhendables. Mieux, ils permettent de donner un impact aux recherches de type « recherche-action ». Par exemple, nous avons travaillé avec des chercheurs pour créer l’application « La roue du consentement », une application proposée par le CNRS et la Firah pour établir un questionnaire estimant une mesure du consentement par rapport à un événement donné…
En sciences dures ou naturelles, ces formats sont particulièrement efficaces pour illustrer des phénomènes physiques, biologiques ou chimiques. Par exemple, une vidéo peut montrer le processus de photosynthèse de manière visuellement impactante, ou encore le fonctionnement du « biosourçage moléculaire, rendant un sujet complexe plus accessible.
En sciences sociales, ces outils sont tout aussi précieux. Les vidéos et podcasts permettent de contextualiser des débats, d’illustrer des études de cas ou de présenter des témoignages qui rendent les problématiques plus concrètes. Les infographies et la datavisualisation simplifient quant à elles les statistiques et les données, offrant une vision d’ensemble rapide et claire.
La narration scientifique, un levier puissant
Une stratégie de communication scientifique efficace repose également sur la narration. Structurer l’information en histoires captivantes est un moyen efficace de rendre la science engageante. Les êtres humains réagissent naturellement aux récits et aux images car ils impactent la zone du cerveau rattachée aux émotions ; ils retiennent mieux les informations lorsqu’elles sont présentées sous forme d’histoires, et si ces histoires sont liées à leur propre quotidien.
En sciences naturelles, cela peut se traduire par la mise en scène d’expériences scientifiques ou l’histoire des découvertes majeures. En sciences sociales, la narration peut se centrer sur des histoires de vie, des exemples concrets ou des études de cas qui illustrent les théories sociales.
La contextualisation permet ainsi d’ancrer les concepts dans des situations réelles, rendant les idées plus tangibles pour le public. Cette approche narrative est particulièrement efficace pour aborder des sujets sensibles, tels que les inégalités sociales ou les enjeux liés à l’environnement.
Mesurer l’impact et ajuster la stratégie
Enfin, une stratégie de communication scientifique bien pensée doit inclure une évaluation de son impact. Il est important de mesurer l’efficacité des actions menées : le public a-t-il bien compris les messages ? Quels formats ont été les plus efficaces ? Cela peut se faire via des questionnaires, des retours directs ou des analyses statistiques de l’audience (nombre de vues, de partages, etc.).
En sciences sociales, l’évaluation est encore plus cruciale, car il ne s’agit pas seulement de transmettre de l’information, mais aussi d’encourager la réflexion et le débat. Les retours du public sont essentiels pour ajuster les messages, surtout lorsqu’on traite de sujets délicats comme les discriminations ou les politiques publiques.
Encourager le débat et l’action
Dans les deux cas, la communication scientifique ne se limite pas à la diffusion d’informations. Elle doit aussi encourager le débat et l’action. Les sciences, qu’elles soient naturelles ou sociales, ont un impact direct sur nos vies quotidiennes. Elles influencent les politiques publiques, les comportements individuels et collectifs. En ouvrant des espaces de discussion, en facilitant les échanges, la communication scientifique devient un moteur de changement.
Qu’il s’agisse de vulgariser des recherches en biologie ou d’expliquer des phénomènes sociaux complexes, les stratégies de communication scientifique doivent s’adapter au public, utiliser des outils multimédias, s’appuyer sur la narration et évaluer constamment leur impact. Cela permet non seulement de rendre la science accessible, mais aussi de la transformer en un outil de réflexion critique et d’action sociale.
Chez Trois Petits Points, nous utilisons tout le panel d’outils nécessaire à une bonne valorisation de la recherche scientifique. En veille stratégique permanente, nous développons de nouveaux outils : motion design, bande-dessinée, datavisualization, intelligence artificielle…
Du texte à la datavisualization en passant par le motion design et les applications
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Quelles sont les valeurs de Trois Petits Points ?
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Nos références :