Science et chocolat !

Pourquoi c’est normal d’aimer le chocolat : ce que dit la science

Science et chocolat :Le chocolat est bien plus qu’une simple gourmandise. Présent dans nos vies depuis des siècles, il attire pour ses saveurs, mais également pour ses effets sur notre cerveau et notre corps. Alors, pourquoi sommes-nous nombreux à en être si friands ? Des études scientifiques apportent des réponses fascinantes, qui allient chimie, neurobiologie et psychologie.

Une composition qui captive nos sens

Le chocolat, notamment le chocolat noir, contient des composés chimiques uniques. Parmi eux, les flavonoïdes, des antioxydants présents dans les fèves de cacao, sont connus pour leurs bienfaits cardiovasculaires, réduisant les risques de maladies du cœur en améliorant la circulation sanguine et en réduisant la pression artérielle. Selon une étude de Harvard, la consommation régulière de chocolat noir (en quantité modérée) est associée à une baisse de 30 % des maladies cardiovasculaires chez les personnes qui en consomment quotidiennement. Mieux, le chocolat contient des substances actives qui influencent notre cerveau. La théobromine, proche de la caféine, est un stimulant doux qui améliore la vigilance. La phényléthylamine (PEA) est un autre composant, souvent surnommé la « molécule de l’amour », qui libère des endorphines et stimule la sensation de bien-être.

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Le chocolat et notre cerveau : plaisir et récompense

Des recherches montrent que le chocolat active le système de récompense de notre cerveau. Il agit directement sur la libération de dopamine, le « neurotransmetteur du plaisir », en stimulant l’hippocampe et l’amygdale. Une étude publiée dans la revue Appetite révèle que la simple vue de chocolat peut déclencher des réponses de satisfaction et de plaisir dans le cerveau, similaires à celles associées à des activités gratifiantes, comme écouter de la musique ou interagir socialement .

Un autre élément intéressant est la texture du chocolat. En fondant rapidement dans la bouche, il crée une sensation sensorielle unique appelée « mélange mécano-sensoriel », que beaucoup de scientifiques estiment être l’une des raisons principales de son attrait. Selon l’université de Leeds, cette expérience sensorielle serait essentielle dans notre addiction au chocolat, notamment le chocolat au lait, qui fond à une température proche de celle du corps humain .

Une tradition sociale

L’amour du chocolat est aussi lié à des facteurs culturels. Dans de nombreux pays, le chocolat est associé à des célébrations, des fêtes et des moments de réconfort. En Suisse, par exemple, la consommation moyenne de chocolat est de près de 11 kg par an et par personne, contre environ 7 kg en France et en Belgique. Le chocolat est ainsi devenu un symbole de réconfort et de plaisir à travers le monde.

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Une addiction douce : le sucre et les graisses

Le chocolat est également riche en sucre et en graisses, des substances qui peuvent engendrer une forme d’addiction. Ces deux éléments stimulent le noyau accumbens, une région du cerveau impliquée dans la dépendance. Une étude publiée dans Current Biology démontre que le mélange de sucre et de gras dans le chocolat est perçu par le cerveau comme une « combinaison récompensante optimale », ce qui en fait une des sources alimentaires les plus attrayantes pour l’homme .

Selon des recherches deité de Yale, le chocolat est l’une des friandises qui génère le plus de cravings (envies irrésistibles) chez les consommateurs, à cause de l’association de son goût sucré et de sa texture grasse . En effet, lorsqu’on consomme du ce cerveau libère des opioïdes endogènes qui renforcent cette sensation de plaisir.

Science et chocolat : La génétique joue également un rôle

Une étude publiée dans The FASEB Journal a mis en lumière des variations génétiques qui influencent notre propension à apprécier le chocolat. Certains individus possèdent des gènes associés à une perception accrue des saveurs sucrées, ce qui les rend plus susceptibles d’apprécier le goût sucré du chocolat . D’autres recherches montrent que les gènes régissant les niveaux de dopamine jouent également un rôle dans notre appétence pour des aliments riches en sucre, comme le chocolat.

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Le chocolat, bien plus qu’un aliment

Entre sa composition chimique, ses effets sur notre cerveau et son influence culturelle, le chocolat s’impose comme un plaisir complexe. Ses effets sur le système de récompense, sa texture fondante et son association avec des événements positifs en font un aliment presque irrésistible. Si l’on comprend maintenant pourquoi nous sommes nombreux à adorer le chocolat, il est aussi essentiel de le consommer avec modération pour profiter de ses bienfaits sans en subir les effets négatifs sur la santé.


Sources :

Harvard Medical School. (2017). « Chocolate and heart M. Macht, Appetite. « Chocolate and emotion ».
University oWhy chocolate feels so good to eat ».
*Current « Addictive potential of sweet and fatty foods ».
Yale Univeod craving in chocolate consumption ».
The FASEB Journal. « Genetiolate preference ».

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